Le service de location de chambres en ligne a connu quelques travers ces derniers mois. La légalité des locations à court terme de la société a été remise en cause dans des grandes villes comme Paris et San Francisco où elle a été accusée d’activités hôtelières illégales.
A New York, les lois de l’Etat interdisent la location de chambres ou d’appartements pour moins de 30 jours, sauf si le propriétaire y habite en même temps. Selon un récent rapport de Skift, près des deux tiers des listings sur Airbnb à New York violent ces lois. En octobre de l’année dernière, le procureur général de New York a assigné les dossiers de 15 000 hôtes Airbnb dans la ville. Les procédures judiciaires sont prévues pour fin mars.
Découvrez nos appartements touristiques
Table des matières
La situation de la location en Espagne
Airbnb a connu une croissance rapide depuis son lancement en 2008, avec plus de 10 millions de nuitées réservées sur le site dans plus de 550 000 propriétés dans le monde entier. Mais sa croissance a mis en évidence les limites de la plateforme, tant pour pour les hôtes que les locataires. Et en ce qui concerne les locations mensuelles, il ne faut pas s’attendre à ce que les économies financières compensent l’absence de réglementation et ses risques associés.
En Espagne, de nouvelles lois réglementent le domaine de la location de vacances pour veiller à ce que les propriétaires de maison se conforment aux mêmes exigences que les hôtels. En Catalogne, on estime qu’un million de lits sont disponibles dans des logements non déclarés alors que 600 000 sont officiellement réglementés.
La perte de recettes fiscales venant des hôtels a clairement motivé ce renforcement des mesures. Mais la réalité du débat est plus complexe que la bataille entre David et Goliath dépeinte par les campagnes de relations publiques de Airbnb (valorisé à 2,5 milliards) qui lutte contre la tyrannie de l’Etat. L’absence de réglementation sur les logements Airbnb Barcelone est synonyme des risques plus élevés.
Les risques de location d’appartement Airbnb à Barcelone
Les questions vont au-delà du concept de location d’appartement à court terme Airbnb™ à Barcelone. En 2011, Airbnb commença à développer ses activités pour se consacrer à la location mensuelle, mais des questions semblables ont été soulevées concernant ce nouveau service. Les questions de sécurité liées au non respect de la loi concernent les risques d’incendie et les registres de résidents incomplets. En Espagne et à Barcelone, Airbnb est bien implanté et son utilisation créé quelques polémiques. Les habitants d’un bloc d’immeuble expriment souvent leur crainte concernant les locataires temporaires. D’une part, car ils n’ont pas été informé ni donné leur autorisation pour ce type de location. D’autre part, car ces locataires possèdent une clé d’accès au bâtiment ce qui peut augmenter les risques de nuisance et d’infractions. On a pu voir plusieurs appartements loués sur Airbnb vandalisés et saccagés par des locataires peu respectueux des lieux.
Airbnb est une plateforme de location mais les conditions générales de la société sur la responsabilité du respect des lois locales sont parfois peu claires et incombent aux clients. Les risques potentiels ne sont pas clairs et le service est essentiellement auto-régulé. Des locataires ont été mis à la rue quand les autorités locales ou les propriétaires se sont rendus compte que ces derniers n’avaient pas respecté les conditions du bail et qu’ils avaient sous-loué à des personnes sur Airbnb.
Airbnb est particulièrement coûteux pour les locations à long terme, avec des frais de service allant jusqu’à 12% pour chaque réservation et des tarifs supérieurs à ceux d’une agence de location. Pour cela, il vaut mieux que les personnes intéressées par la location d’un appartement à Barcelone contactent les spécialistes de ShBarcelona, le leader du marché de la location mensuelle à Barcelone.
Laisser un commentaire