En cette période d’incertitude économique, la question du placement de l’épargne revient souvent sur le tapis. Parmi le classement des placements préférés des français, l’immobilier occupe année après année les premières positions.
L’attachement des français à la pierre est facilement compréhensible. Dans de nombreuses régions, les prix de l’immobilier ont eu tendance à augmenter ces 20 dernières années. Cette hausse concédée par l’immobilier a permis à de nombreux ménages de valoriser leur placement. Le prix des appartements dans les villes de Lyon et Toulouse ont par exemple augmenté de près de 200% entre 1997 et 2016.
L’immobilier est un des placements préférés des français. Ce dernier est souvent privilégié aux placements boursiers. La grande volatilité de ce type d’actif effraie un grand nombre de personnes. Le fort taux d’épargne des français et les faibles taux observés ces dernières années sont des éléments favorisant l’investissement immobilier.
Toutefois, face à la crise actuelle, l’immobilier demeure-t-il toujours comme un placement refuge ?
Dans cet article de ShBarcelona, nous expliquons si l’immobilier est toujours considéré comme une valeur refuge malgré le covi-19, tant sur le marché immobilier français que sur le marché immobilier espagnol.
Table des matières
La pierre, une valeur refuge en France malgré la crise
Le confinement a pesé sur le moral de nombreux français. L’envie d’espace et de ruralité s’est vite fait sentir. Suite au confinement, la demande pour les maisons en banlieue parisienne a augmenté très fortement. De nombreuses nouvelles transactions devraient donc avoir lieu avec l’exode de certains parisiens vers des villes de la banlieue sud. La demande dans certaines villes de la périphérie parisienne a ainsi augmenté depuis quelques semaines. Les français semblent donc avoir toujours confiance en l’investissement immobilier et le secteur immobilier a retrouvé une part de son dynamisme.
Le marché locatif se porte bien également. Le marché locatif des grandes villes étudiantes a retrouvé sa frénésie habituelle à l’approche de la rentrée. Dans le même temps, les prix pour les locations saisonnières dans les villes balnéaires explosent pour cet été, signe d’une reprise du marché locatif estival.
L’investissement immobilier en France reste donc un placement sécurisant et devrait rester parmi les placements préférés des français pour placer leur épargne. La crise actuelle ne sera pas sans conséquence sur la valeur des biens. Cependant, compte tenu de la reprise du secteur, la valeur des biens ne devraient pas connaître de chutes colossales.
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Un marché qui ne s’est pas entièrement arrêté pendant le confinement
Se loger est un besoin primaire. Pendant la crise sanitaire, une grande partie du secteur de l’immobilier a été contraint de se mettre à l’arrêt. Parallèlement, de nouveaux acteurs de ce secteur ont su tirer leur épingle du jeu.
Grâce à des procédures de vente ou d’achat d’un bien entièrement digitalisées, les agences immobilières 2.0 ont poursuivi leurs activités. Les potentiels acquéreurs ont ainsi pu visiter des biens qui les intéressaient en ligne depuis leur domicile. Quant aux potentiels vendeurs, ils ont pu profiter d’un outil d’estimation gratuit en ligne disponible sur les sites de certaines de ces agences pour estimer leur bien avant de le vendre.
Les nouvelles technologies, largement utilisées par ces agences immobilières d’un nouveau genre, sont donc apparues comme une réponse à la crise sanitaire pour faire perdurer le marché immobilier.
Le marché immobilier espagnol, un marché touché par la crise
La baisse des prix de l’immobilier devrait affecter la plupart des grandes métropoles européennes. Le marché espagnol ne fait pas exception à la règle. La crise que nous traversons n’est en effet pas sans conséquence sur le marché immobilier espagnol.
La baisse est estimée entre 5 et 10% à Madrid. Le marché madrilène est toutefois un marché très dynamique et très convoité. Les indicateurs sont plutôt positifs concernant la reprise du marché dans la capitale et devrait donc rester un investissement stable à long terme.
Sur la Costa del Sol ou la Costa Brava, cet optimisme n’est pas partagé. Ces deux régions très touristiques sont dépendantes de la demande étrangère. Une très grande partie du tourisme sur la Costa del Sol est britannique. Avec l’absence de ces touristes cette année, le marché touristique et immobilier ont subi un net repli.
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